Le métier de mandataire immobilier est plébiscité sur le marché de l’emploi en raison de son côté accessible. Effectivement, ce statut est moins exigeant vis-à-vis des nouvelles recrues et même des débutants. L’agent indépendant doit toutefois maximiser son efficacité pour décrocher des mandats et finaliser des ventes. De ce fait, il a besoin de renforcer ses aptitudes commerciales.
Un actif en reconversion ou au chômage est souvent pragmatique en raison de son obligation de résultat. Pour l’intéressé, le premier réflexe consistera, par exemple, à rechercher le lien entre agent mandataire et formation. Il pourra ainsi remplir les différents critères permettant d’exercer cette profession dans les meilleures conditions.
De leur côté, les jeunes sont généralement séduits par les avantages propres aux métiers de l’immobilier. Ces activités accordent notamment une véritable indépendance aux professionnels. De plus, ce secteur dynamique est potentiellement très lucratif pour des candidats motivés et ambitieux. Par conséquent, de nombreux diplômés envisagent d’intégrer ce milieu et de compléter leurs connaissances si nécessaire.
Quelle formation pour être mandataire ?
Le métier d’agent mandataire ne requiert aucune qualification particulière. Il est tout à fait possible de réussir dans ce domaine sans diplôme. Par ailleurs, ce type de négociateur peut gérer des transactions immobilières en toute légalité sans carte T. Il a seulement besoin de s’affilier à une personne physique ou morale détenant cette carte professionnelle pour exercer. Il peut s’agir d’un agent, d’un établissement ou d’un réseau.
En revanche, les intermédiaires en immobilier doivent effectuer au moins 14 heures de formation spécialisée par an. De cette manière, ils pourront suivre l’évolution des pratiques et des règles en vigueur dans le secteur. Cette mesure a été instaurée en 2014 par la loi Alur (accès au logement et un urbanisme rénové). Ce texte a été complété par un décret de 2016 précisant le contenu de ce programme obligatoire.
Au-delà des critères légaux, la formation est souvent décisive pour réussir en tant qu’agent commercial. En effet, le négociateur se rémunère principalement à travers ses réalisations (mandat et signature). Il doit donc gagner en compétence pour optimiser ses performances sur le terrain. De plus, ce métier exige des qualités individuelles comme le sens des affaires, de l’écoute et de l’organisation. Le professionnel doit également bénéficier d’une grande capacité d’adaptation pour surmonter les aléas de cette activité.
Les formations envisageables
En général, les franchises et les réseaux de mandataires proposent des formations spécifiques en interne. Les nouveaux membres disposeront ainsi d’une bonne base théorique avant de se lancer sur le terrain. L’objectif est d’aborder les points essentiels du métier sur le plan technique, juridique et commercial. Ces cours aident aussi à maîtriser les outils informatiques et marketing incontournables dans le secteur.
Pour faciliter l’assimilation, les formateurs organisent souvent les séances autour de thématiques corrélées. Les parties informatiques et administratives, par exemple, permettent aux agents de mesurer les enjeux légaux de leur profession. Par ailleurs, les formations initiales visent à améliorer les techniques de prospection des négociateurs. Les participants devront également se focaliser sur les acheteurs et les locataires. Ils comprendront par la suite l’importance de la relation client et du suivi commercial.
Enfin, la formation imposée par la loi Alur doit consacrer au moins 2 heures à la déontologie. Les heures restantes seront dédiées aux sujets techniques, juridiques et économiques. Outre les mandataires, ce programme concerne les négociateurs salariés, les agents immobiliers et les directeurs d’agence. Ces autres professions requièrent au moins un Bac+2 (DEUST ou BTS) en professions immobilières. Ainsi, un cursus diplômant est vivement recommandé pour espérer une évolution de carrière dans le secteur.