L’immobilier est considéré comme l’un des secteurs les plus résilients, notamment face à la crise sanitaire et les conséquences de celle-ci sur l’économie. Outre les vendeurs et les acheteurs, les professionnels du secteur ont de quoi envisager le futur avec confiance et optimisme. D’ailleurs, les métiers de l’immobilier présentent des perspectives d’avenir intéressantes. Concernant le métier de négociateur immobilier en particulier, il est tout à fait possible de mener une carrière dans ce domaine sans être titulaire du baccalauréat.
Comment accéder au métier de négociateur immobilier sans bac ?
Le métier de négociateur immobilier est promis à un bel avenir. La profession ne semble pas connaître la crise.
Pour ceux qui souhaitent embrasser une carrière dans l’immobilier, il faut savoir qu’il est tout à fait possible de devenir négociateur immobilier sans bac. Le diplôme de fin d’études en lycée n’est donc plus le seul sésame pour accéder à un métier prometteur. Néanmoins, le candidat devra fournir de gros efforts et passer par d’autres étapes obligatoires pour pouvoir exercer ce métier.
D’abord, il faudra une alternative au diplôme de baccalauréat, en l’occurrence la validation des acquis de l’expérience (VAE). Mis en place en 2002, ce mode de certification permet de décrocher un diplôme correspondant à son expérience professionnelle.
Généralement, trois années d’expérience sont requises, lesquelles doivent être ponctuées par la soutenance d’une mémoire auprès d’un jury spécialement sélectionné. Le but est de démontrer que les connaissances acquises par le candidat lors de son passage dans l’agence immobilière ou bien auprès du professionnel qui l’a pris sous son aile sont suffisantes pour pratiquer l’activité à temps plein.
Cependant, avant d’affronter ledit jury, le candidat devra suivre une formation professionnalisante d’environ 6 mois. Pour cela, il peut intégrer une école classique et s’inscrire à un cursus semblable à ce qui est proposé dans les universités.
Pour plus de flexibilité dans les horaires, en particulier si le candidat exerce une autre activité professionnelle (pour subvenir à ses besoins et financer, justement, ses études), les cours en distanciel restent la solution la plus pertinente et efficace.
Il est également possible d’intégrer une agence professionnelle qui, en parallèle de ses activités, a vocation de dispenser un apprentissage pouvant déboucher sur une VAE.
À défaut d’une VAE ou d’un tout autre diplôme, celui qui aspire à devenir négociateur immobilier peut mettre en avant les années passées au service d’un professionnel du secteur. Mais pour que la recommandation de ce dernier puisse faire foi, il faut qu’il soit titulaire d’une carte professionnelle (agent immobilier).
Autrement, il est également possible d’accéder à la profession en décrochant un Brevet de Technicien Supérieur (BTS) auprès d’un centre agréé de formation spécialisée (un Centre de formation des apprentis, une Unité de Formation par Apprentissage ou bien une Section d’Apprentissage). Et pour parfaire son parcours, l’apprenti peut poursuivre jusqu’à la licence professionnelle, une condition qui ne s’impose pas, mais constitue un plus indéniable.
Quelles sont les qualités requises chez un négociateur immobilier sans bac ?
Sans sagesse, la connaissance n’est rien. En effet, aussi importants soient ses acquis durant les diverses formations, celui qui aspire à devenir négociateur immobilier doit posséder certaines qualités humaines indispensables à la pratique de son métier.
En tant que négociateur immobilier, la majeure partie du temps, il sera amené à servir d’intermédiaire entre le vendeur et l’acquéreur. Ceci exige une certaine force de caractère couplée à une grande souplesse.
En effet, les débats peuvent être houleux entre les parties et il incombera à l’intermédiaire de trouver des compromis et d’apaiser les esprits. Il devra donc faire preuve d’empathie et d’une capacité psychologique élevée pour comprendre les attentes de chacun et tenter de satisfaire au mieux tout le monde.
D’autres qualités doivent s’ajouter à tout ce qui vient d’être cité, à commencer par le dynamisme et le goût de l’effort. Lors des prospections, il arrive souvent que les biens recherchés par les clients soient difficiles à trouver. La patience est alors mise à rude épreuve, mais un bon négociateur immobilier se doit d’être persévérant.
Après, si les recherches s’avèrent définitivement infructueuses, le négociateur doit avoir suffisamment confiance en lui pour imposer son idée à ses clients, orienter les choix de ces derniers vers quelque chose de différent. Ce sera également un test pertinent pour voir s’il a la force de persuasion qu’il faut pour mener à bien les négociations.