L’immobilier est un secteur toujours dynamique qui offre des débouchés intéressants aux jeunes diplômés. La liste des métiers est longue, incluant celui de négociateur immobilier. Pour exercer ce métier, il est nécessaire de se former au sein d’une école supérieure spécialisée, qui propose des cursus allant du niveau bac +2 au niveau bac +6.
Quelles sont les écoles pour exercer le métier de négociateur immobilier ?
Les différents types de formations
Le projet professionnel dans le domaine de l’immobilier définit le niveau d’études à atteindre. Les écoles spécialisées dispensent un large panel de formations aux bacheliers :
- Niveau bac +2 : BTS Professions Immobilières ainsi que les BTS de type commercial (BTS Négociation et Digitalisation de la Relation Client, BTS Management Commercial Opérationnel, BTS Technico-Commercial) ou Diplôme Universitaire Technologique (DUT) Immobilier. Le principal avantage de ces formations professionnalisantes sur deux années est de permettre aux futurs spécialistes du secteur d’être rapidement opérationnels une fois dans la vie active.
- Niveau bac +3 : Les licences, bachelors ou Diplôme Européen d’Études Supérieures (DEES) en immobilier permettent de postuler directement à des postes à responsabilités.
- Niveau bac +5 : Le master en immobilier décroché au sein d’une université est reconnu comme un diplôme d’État. En établissement privé, il est associé au grade de master. Différents diplômes existent : master pro droit de l’immobilier et de l’habitat, droit immobilier ou urbanisme et construction, masters maîtrise d’ouvrage et gestion immobilière ou management du patrimoine et de l’immobilier.
- Niveau bac +6 : mastère spécialisé en immobilier.
Il est possible de suivre certaines formations en alternance via un contrat de professionnalisation ou d’apprentissage. L’avantage de cette formule est de plonger l’étudiant dans son futur univers professionnel. Ayant le statut d’employé de l’entreprise, il apprend son métier auprès de personnes expérimentées, perçoit une rémunération, et l’employeur prend en charge ses frais de scolarité.
Des alternatives aux cursus classiques
- Une formation à distance est envisageable auprès de certains organismes, notamment pour les salariés en poste, les demandeurs d’emploi… qui peuvent ainsi concilier études et travail.
- Les personnes qui justifient d’une expérience suffisante peuvent se lancer dans une démarche de validation des acquis de l’expérience (VAE). Le minimum est fixé à trois ans ou dix ans selon que la personne est titulaire ou non du baccalauréat. Une VAE après une année d’activité dans l’immobilier permet également de décrocher une licence.
- Un Projet de Transition Professionnelle (PTP) afin d’acquérir une spécialisation. Le répertoire national des certifications professionnelles recense tous les diplômes reconnus par l’État.
- Enfin, un MBA immobilier représente la solution idéale pour une poursuite d’études à l’international.
Le contenu des formations aux métiers de l’immobilier
Les programmes varient selon le niveau d’étude visé, sachant que les cursus courts se focalisent sur les fondamentaux, tandis que les formations longues permettent de se spécialiser. Cependant, tous abordent au minimum les aspects suivants :
- Droit de l’immobilier,
- Gestion immobilière,
- Conseil en patrimoine,
- Techniques de vente,
- Gestion opérationnelle de l’entreprise,
- Analyse comptable et financière,
- Environnement légal et économique,
- Ressources humaines…
Les cours théoriques sont généralement complétés par des stages en entreprise.
Les formations des écoles immobilières permettent d’exercer notamment dans une agence immobilière ou de gestion locative/de patrimoine, au sein de grands groupes disposant d’un patrimoine immobilier, d’une collectivité ou d’un syndicat de copropriété.
Les écoles spécialisées en immobilier
Les écoles immobilières suivantes préparent les futurs professionnels de l’immobilier.
- l’École française de l’administration de biens (EFAB), en particulier pour les négociateurs immobiliers,
- l’École supérieure de l’immobilier (ESI),
- l’École Supérieure des Professions Immobilières (ESPI),
- l’Institut du management des services immobiliers (IMSI),
- l’Institut National Supérieur de l’Immobilier (INSI).
Des écoles plus généralistes :
- l’ESUP, École Supérieure de Commerce, Management et Marketing,
- l’INSEEC MSc & MBA,
- l’IDELCA Business school,
- etc.
L’admission à une école immobilière
Les modalités d’admission diffèrent selon les établissements. La plupart commencent par une étude de dossier, suivie d’épreuves écrites, parfois dans le cadre d’un concours commun à plusieurs écoles, puis un entretien de motivation.