Quand il s’agit d’acheter ou de vendre un bien immobilier, il n’est pas toujours simple d’évaluer la valeur de ce dernier – y compris pour les négociateurs immobiliers expérimentés. Se fier aux estimations n’est pas conseillé. En effet, les conditions de calcul ne sont pas toujours les mêmes. Il s’agit d’un investissement important, il faut donc bien réfléchir avant de s’accorder sur un prix.
En immobilier, la fixation du prix de vente dépend de très nombreux critères. Un prix élevé profite principalement au vendeur. Souvent, quand ce dernier est lié affectivement à la propriété, il a tendance à surestimer sa valeur. Pour l’acheteur, son objectif est d’obtenir un prix raisonnable voire inférieur à ceux pratiqués sur le marché.
La méthode classique consiste alors à comparer la valeur de différents biens qui se situent dans la même zone géographique. Pourtant, cette méthode est parfois à proscrire. En effet, chaque local a ses caractéristiques propres. Afin de savoir comment calculer un prix de vente, il y a plusieurs critères à prendre en compte.
Quels sont les critères à prendre en compte pour fixer le prix de vente d’un bien immobilier ?
Déterminer le prix d’un bien immobilier n’est pas toujours simple. S’il est possible de se référer à la valeur des maisons du même secteur, d’autres critères restent à considérer. Il est alors possible d’avoir des prix très différents pour des bâtiments semblables.
Les particularités du bien immobilier pour calculer son prix de vente
Des détails qui paraissent anodins peuvent constituer un point fort ou une faiblesse d’un bien. Une maison bien entretenue vaut d’office plus cher qu’une autre semblable qui contient de la moisissure. De même, l’âge de la construction peut être un critère déterminant pour les acheteurs. En effet, les biens plus anciens sont souvent mal isolés et le système électrique laisse parfois à désirer. De plus, il est parfois nécessaire de réaliser des travaux de remise à neuf. Avec l’évolution de la qualité des matériels de construction, les nouveaux bâtiments plaisent alors souvent davantage.
Généralement, la situation géographique est la première condition à évaluer. En effet, certains quartiers sont plus recherchés que d’autres. L’idéal est de disposer d’un lieu facilement accessible. Cela signifie souvent que le bâtiment est proche des zones commerciales et professionnelles. De même, un lieu fréquenté indique une certaine fréquence des transports publics ou une proximité des écoles. Dans les villes côtières, les locaux qui donnent une vue sur l’océan ou la mer sont les plus prisés.
Parmi les autres critères incontournables dans le prix de vente de l’immobilier, on y retrouve la taille du bien. Tout d’abord, la quantité de pièces qu’il contient peut-être déterminant. Pour une même surface, une construction qui dispose de plus de salles est plus chère. Cependant, le prix du mètre carré tend à diminuer en fonction de l’envergure du local. Aussi, il faut étudier l’aménagement des pièces. En effet, les espaces perdus entraînent une décote.
Les équipements dont dispose un bien peuvent servir de plus-value. Il peut s’agir d’une terrasse, d’un parking ou encore du nombre de placards. Dans une agglomération où la majorité des maisons disposent des mêmes équipements, l’absence de ces derniers peut pénaliser. Dans le cas contraire, si aucun bien ne possède ces extras, cela va constituer un avantage.
Pour un immeuble, l’étage auquel se situent les locaux peut être source d’une grande différence de prix. Le rez-de-chaussée a l’avantage sur l’accessibilité à un jardin par exemple. Cependant, les étages les plus hauts restent tout de même les plus plébiscités. La vue y est généralement dégagée et l’environnement est calme.
Néanmoins, chaque individu a ses préférences. Le vendeur aura à évaluer les avantages de sa propriété. De son côté, l’acheteur doit s’assurer que les critères qu’il recherche soient raisonnables et compatibles avec son budget.
Les divers frais pour calculer le prix de vente de son bien immobilier
Lorsqu’il s’agit d’acheter ou de vendre un bien immobilier, deux prix sont à mémoriser :
- Le prix Frais d’Agence Inclus (FAI) ;
- Le prix net vendeur.
Le prix FAI comprend les différentes charges à payer dans l’achat d’une propriété. En effet, quelques frais supplémentaires sont à prendre en compte. Le prix net correspond à la somme que le vendeur va réellement gagner.
La différence entre ces deux montants provient généralement des frais d’agence. À la charge du vendeur, ce coût est complètement variable d’un établissement à un autre. En effet, aucune réglementation ne l’encadre. Le plus souvent, il représente entre 4 et 7 % de la valeur de l’immobilier. Il s’agit donc d’un critère important dans la vente car il influence directement le montant final. Il est donc recommandé de le négocier autant que possible.
Passer par un notaire est obligatoire dans l’acquisition d’un bien. Les frais pour ses services s’ajoutent alors au prix de vente. Ceux-ci comprennent les différents droits liés à la transaction ainsi que les honoraires du notaire. Le coût est régi par la loi et n’est donc pas modifiable. Le pourcentage des frais de notaire est d’environ 3 % du prix FAI pour un local neuf. Pour le cas d’un bien ancien, il est d’environ 8 %.
Au total, l‘acheteur aura à payer en plus du prix FAI, les frais de notaire.