Avec sa nature exceptionnelle, l’Alaska est une destination touristique très prisée par les touristes venus du monde entier. Un grand nombre d’autres personnes souhaitent y travailler, d’autant que les opportunités d’emploi sont nombreuses dans la région. Le portage salarial est une option intéressante pour exercer une activité en Alaska tout en bénéficiant d’une solide protection sociale comme en France.
Le marché de l’emploi en Alaska
En été, l’industrie touristique a un fort besoin de main-d’œuvre en raison de l’afflux de visiteurs. De nombreux indépendants viennent proposer leurs services dans les hôtels, les restaurants, les centres de villégiature, ou encore les agences de voyages pour les guides touristiques, les traducteurs, les photographes, etc.
La demande est également forte dans les domaines du transport, de la pêche et la transformation des fruits de mer, des mines et des activités pétrolières. Des personnes qualifiées sont en outre recherchées pour enseigner dans les zones rurales.
Pour trouver un emploi en Alaska, les plateformes d’annonces web sont la première piste à explorer. Mais il peut également s’avérer judicieux de consulter les journaux locaux (version en ligne).
Les conditions pour travailler en Alaska
Les étrangers qui viennent travailler en Alaska doivent disposer d’un billet aller-retour et d’une certaine somme en dollars, dont le montant varie selon que le demandeur cherche un emploi temporaire ou permanent. Les douaniers exigent une preuve que le candidat répond à ces exigences avant de l’autoriser à traverser le Canada jusqu’en Alaska.
Par ailleurs, les conditions ne sont pas idéales, pour de multiples raisons :
- Le coût de la vie est très élevé à Anchorage et Fairbanks.
- Le taux de chômage dépasse la moyenne nationale à Anchorage alors que le rythme de croissance de l’emploi est faible.
- À part durant une saison estivale très courte, l’Alaska est soumis à des intempéries, avec des températures avoisinant -20°C en hiver. Les habitants préfèrent par conséquent rester confinés chez eux.
- L’ambiance villageoise sur un territoire majoritairement rural ne convient pas forcément aux citadins habitués à l’animation, aux grands commerces, etc.
Les experts de ce marché recommandent de commencer par un travail saisonnier ou de partir en vacances afin de se familiariser avec l’environnement et ses spécificités, et de se faire une idée des opportunités d’emploi qui y existent avant de passer à un emploi permanent.
Les avantages du portage salarial pour le consultant expatrié
Le portage salarial se distingue des autres régimes ouverts aux travailleurs indépendants par son modèle hybride, entre entrepreneuriat et salariat. Ainsi, il offre une totale liberté dans le choix de missions, le niveau d’honoraires, ainsi que la gestion de son emploi du temps. En parallèle, il donne accès à une protection sociale complète, ainsi qu’à la prise en charge des démarches administratives et à un accompagnement sur mesure par la société de portage.
En choisissant une entreprise de portage basée en France, le salarié porté continue à bénéficier de la couverture sociale applicable aux salariés français pendant toute la durée de sa mission en Alaska. Cela comprend l’assurance maladie, la mutuelle santé, la prévoyance, les cotisations retraite, les indemnités chômage, ainsi que l’assurance responsabilité civile professionnelle.
Grâce au portage salarial, il n’est pas nécessaire de créer une entité juridique distincte, surtout dans un pays où la législation diffère de celle de la France. La société de portage fournit la structure et la sécurité nécessaires à l’exercice d’une activité indépendante en limitant les démarches administratives pour le consultant.
Enfin, le salarié porté a la garantie de toucher chaque mois un salaire correspondant au minimum conventionnel. Même lorsque la facture client est encore impayée, l’entreprise de portage est tenue de verser une rémunération au collaborateur porté sur la base du taux horaire journalier convenu avec chaque client et le nombre d’heures de travail effectuées pour son compte.