Ville dynamique, Dubaï attire de nombreux travailleurs étrangers. Les règles en vigueur aux Émirats arabes unis en la matière sont cependant strictes. Pour contourner ces contraintes administratives, de nombreuses entreprises se tournent vers le portage salarial.
Dans quelles conditions travailler en portage salarial Dubaï ?
Les conditions de travail à Dubaï
Pour travailler à Dubaï, l’idéal est de postuler auprès d’une entreprise qui y est implantée ou qui projette d’y ouvrir une filiale. Avec l’émirat d’Abu Dhabi, celui de Dubaï héberge la plupart des entreprises technologiques américaines qui recrutent des commerciaux. Alternativement, des plateformes telles que Jobs in Dubai, Monster Gulf ou encore Career Jet publient de nombreuses offres d’emploi. Dans les deux cas, les postes proposés impliquent de hautes responsabilités ou des expertises très pointues.
Les emplois peu qualifiés, notamment dans les domaines du BTP et des services à la personne, sont généralement occupés par des immigrants venus d’Égypte, d’Inde ou du Pakistan qui, généralement, évoluent dans des conditions précaires.
Les autres travailleurs doivent en revanche toucher un salaire mensuel minimum de 3 000 dirhams (AED) s’ils n’ont pas de diplôme d’études secondaires, de 4 000 AED pour les diplômés de l’enseignement secondaire et de 5 000 AED pour les titulaires d’un certificat d’études supérieures. Les heures supplémentaires doivent être payées, et le travail le vendredi, désigné jour de repos hebdomadaire, donne droit à un jour de congé en compensation, ou à un salaire majoré d’au moins 50 %.
La loi garantit d’autres droits sociaux aux travailleurs :
- la perception d’un salaire plein lors des jours fériés officiels nationaux ;
- des congés payés annuels au salaire plein dont le nombre est fonction de l’ancienneté de l’employé dans l’entreprise (généralement 30 jours par an) ;
- 45 jours de congé maternité payé pour les femmes ayant au moins une année d’ancienneté dans l’entreprise, sinon la rémunération du congé maternité est réduite de moitié.
- 5 jours de congé paternité pour les hommes, à prendre dans les six mois suivant la naissance de l’enfant.
Un visa de travail dit « continental » est nécessaire pour exercer une activité professionnelle dans l’un des sept Émirats qui composent les Émirats arabes unis. Il existe également un visa spécifique pour la zone de libre-échange, qui restreint le périmètre des employés à ces zones. La demande de parrainage de visa doit être accompagnée d’une d’offre et d’un contrat de travail écrit, en anglais et en arabe qui détaille les conditions de rémunération de l’employé en dirhams des Émirats arabes unis (AED), ainsi que les conditions de licenciement. L’absence de visa peut toutefois entraîner l’expulsion du travailleur et son inscription, ainsi que celle de l’entreprise qui l’emploie, sur liste noire, avec interdiction d’avoir un business aux EAU.
Il appartient à l’entreprise locale d’effectuer les démarches nécessaires après l’embauche d’un collaborateur étranger, en fixant à l’avance la durée de son expatriation à Dubaï. La maîtrise de l’anglais est indispensable, la pratique de l’arabe représente un atout.
S’agissant du coût de la vie, Dubaï est une ville chère comparée à Abou Dabi ou Doha, par exemple. Il faut également se préparer psychologiquement à suivre des règles différentes dues à la culture et à la région, sans compter le climat désertique auquel les Européens ne sont pas habitués.
Embaucher ou travailler en portage salarial aux EAU
Pour éviter les complexités administratives liées à l’embauche de travailleurs étrangers aux Émirats arabes unis, une solution simple pour les entreprises consiste à s’adresser à une société de portage salariale ou un spécialiste de l’externalisation des ressources humaines ayant des bureaux locaux. Cette option évite la création de succursales ou de filiales. Ce partenaire est enregistré et possède un permis spécifique lui autorisant à fournir de la main-d’œuvre aux entreprises clientes.
Grâce au portage salarial, ces dernières évitent les formalités administratives, ainsi qu’un processus de recrutement long et coûteux. Elles font appel à des collaborateurs portés uniquement lorsque le besoin se présente et qu’elles ne disposent pas des compétences requises en interne et maîtrisent ainsi leurs coûts.
Quant aux salariés portés, ils apprécient la combinaison de l’autonomie et d’une protection sociale complète. Ils peuvent travailler en France pour le compte d’entreprises émiraties ou s’installer à Dubaï en étant rattachés à une société de portage basée dans l’Hexagone, avec tous les avantages sociaux accordés aux salariés français.