Ayant pour rôle d’aider les professionnels de tous les secteurs d’activité à développer leurs compétences relationnelles, la formatrice en communication est une experte dans son domaine. Ses interventions visent à aider aussi bien les salariés que les travailleurs indépendants et professionnels libéraux à atteindre leurs objectifs : adaptation au changement, évolutions individuelles et collectives, gestion des conflits, meilleure pratique de management, etc. En plus de ses compétences techniques, la formatrice en communication doit posséder certaines qualités humaines, comme la compétence pédagogique, la rigueur et l’ouverture d’esprit afin de pouvoir exercer ce métier.
Métier et missions de la formatrice en communication
La formatrice en communication peut assurer différents types de mission en fonction des besoins et problématiques du ou des professionnels qu’elle accompagne :
- La synchronisation de la communication verbale et non verbale ;
- La maîtrise des émotions et du débit de parole en situation de tension ou de stress ;
- Le décodage de la signification des comportements de son ou ses interlocuteurs ;
- Le développement du sens de l’écoute et de l’empathie ;
- L’improvisation et la clarification de ses propos ;
- Le choix des arguments pour convaincre son auditoire ;
- L’intégration facile à une communauté ;
- L’art de répondre de manière constructive et de faire face aux manipulateurs et aux antagonismes.
Il va sans dire que les moyens pédagogiques employés pendant la formation doivent s’accorder à la problématique de la personne accompagnée.
Le plus souvent, le métier de formatrice de communication s’exerce en indépendant, car il n’est pas facile pour ce professionnel d’obtenir un contrat de travail. La réforme visant à améliorer la qualité des formations proposées n’a pas encore permis de faire évoluer la situation.
Celles qui envisagent de devenir formatrices auront ainsi plus de chances de développer leur activité en optant pour le statut d’indépendant.
Ceci leur permet de disposer de plus de liberté dans le choix des missions et des clients, et dans la fixation des honoraires.
D’ailleurs, ce statut permet de bénéficier des conditions de travail plus flexibles. Il importe néanmoins de bien choisir son statut juridique avant de se lancer dans la création d’une entreprise.
Quel statut juridique pour une formatrice en communication ?
La formatrice en communication peut exercer son métier sous le statut d’entrepreneur. Dans ce cas, plusieurs possibilités s’offrent à elle :
Le statut de micro entrepreneur ou celui d’entrepreneur individuel
La démarche pour créer une microentreprise ou une EIRL (Entreprise individuelle à responsabilité limitée) est très simple. Ces deux options présentent des avantages significatifs, mais aussi des inconvénients, pour ne mentionner que l’obligation de respecter certains seuils de chiffre d’affaires pour le micro entrepreneur et la difficulté de trouver du financement pour le dirigeant d’une EIRL.
La création d’une EURL ou d’une SASU
L’EURL est également facile à créer, mais il faut dire que le gérant qui est considéré comme un TNS (travailleur non salarié) bénéficie d’une faible couverture sociale contrairement au dirigeant d’une SASU qui dispose du statut du travailleur assimilé-salarié. En effet, ce dernier est affilié au régime général de la Sécurité sociale.
Elle peut aussi opter pour le statut de salarié porté.
Le portage salarial est à mi-chemin entre le salariat et l’entrepreneuriat. Le salarié porté préserve son autonomie, mais bénéficie des avantages sociaux semblables à ceux d’un salarié classique :
- contrat de travail ;
- assurance chômage ;
- retraite ;
- assurance maladie ;
- mutuelle ;
- congés payés ;
- assurance RC pro.
D’autre part, il n’a pas à se soucier de la gestion administrative et fiscale de son activité et peut se concentrer pleinement sur ses missions.
Ses revenus sont versés sous forme de salaires mensuels par la société de portage, laquelle se rémunère via une commission prélevée sur son chiffre d’affaires (frais de gestion).